Question d'origine :
Bonsoir, J’ai besoin de vous pour comprendre pourquoi, dans la série humoristique La petite histoire de France, les taverniers Renata et Jean Plancher se montrent aussi racistes envers un Breton qui séjourne dans leur établissement. Y a-t-il un parallèle historique qui pourrait expliquer ce racisme au début du 19e siècle entre parisiens et bretons ? D’avance merci d’éclairer mes lumières.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 02/12/2020 à 15h43
Bonjour,
Cette discrimination bretonne dont il est question dans la série reflète effectivement une opinion populaire bien présente au XIXe siècle. Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question, et ont livré des analyses édifiantes sur les représentations racistes de l’époque à l’encontre des provinciaux.
Ce racisme régional et rural était donc monnaie courante en France à cette époque. Bretons, Auvergnats, Corses, Nordistes… en font souvent les frais.
Ainsi, Xavier Vigna dans son ouvrage L'espoir et l'effroi : luttes d'écritures et luttes de classes en France au XXe siècle précise :
« L’équivocité du mot « race » favorise son usage. Tantôt il semble désigner un groupe professionnel soudé par une culture et des traditions ; tantôt il renvoie à une espèce de tempérament régional ; tantôt enfin, il est synonyme de groupe ethnique et caractérise les Français mais aussi les étrangers et plus encore les coloniaux. Cette mobilisation des tempéraments régionaux pour fixer une série de prédicats sur le monde ouvrier est particulièrement fréquente.En effet, les théories racistes mais aussi le mouvement régionaliste favorisent ces usages au début du siècle : On énumère et on décrit les races auvergnate, bretonne, lorraine, angevine ou ardennaise, dans des dissertations qui ne traitent pas des bovins, mais des habitants de la France. L’usage de cette référence à la race, qui mêle considérations biologiques, psychologiques et culturelles, est tout à fait banalisé à la Belle Époque. »
Plus loin :
« Ce recours au tempérament régional et/ou à la race se retrouve chez les observateurs sociaux, et d’abord chez Jacques Valdour. Pendant trente ans, il n’a de cesse de croiser observations physiques et analyses psychologiques, dans lesquelles le tempérament régional ou la race servent d’outils pour cerner une « mentalité » supposée. Dès son premier opus publié en 1909, à propos des ouvriers d’une usine de tissage, il indique que « le type de ces Foréziens semble voisin du type Auvergnat : ils sont trapus, massifs et lourds ; le crâne est volumineux, presque carré, comme aplati d’un coup de battoir par-derrière ; les traits sont façonnés grossièrement ; ils doivent être lents à concevoir, et fermes dans ce qu’ils ont admis ».
Mais venons-en plus spécifiquement aux Bretons.
Pour ce faire, nous citerons principalement deux articles qui éclairent ce phénomène.
L'article de Ronan Le Coadic Les Bretons, des ” nègres blancs ” ? nous rappelle la genèse de ce racisme ambiant dû aux migrations des populations bretonnes les plus pauvres, souvent d'origine rurale, vers les villes :
« La Bretagne connaît au XIXe siècle un effondrement économique quasi généralisé. Son économie maritime est, en effet, totalement désorganisée par les guerres menées contre l’Angleterre de 1793 à 1815 et son industrie se trouve en situation critique. Reste l’agriculture, qui s’est nettement développée mais dont les progrès « apparaissent très relatifs si on les compare avec ceux d’autres régions au même moment . Fragilisation de l’économie et pression démographique combinées entraînent la montée de l’indigence et de la mendicité . on comprend que l’appauvrissement de la péninsule ait pu pousser une partie de la population bretonne à émigrer.
En 1911, ce sont environ 450 000 Bretons qui, pour la plupart sans qualification professionnelle, vivent hors de Bretagne, dont près de la moitié en région parisienne. Les témoignages abondent sur les pénibles conditions de travail des Bretons à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : « C’est au Breton que l’on donne les travaux dont personne ne veut[…]. C’est vraiment le paria de Paris. » La plupart des Bretons n’étant, en effet, pas qualifiés, ils sont employés aux travaux les plus répugnants ou les plus durs.
Ces Bretons émigrés, pourtant citoyens français, sont en outre parfois perçus comme des étrangers.
Au XIXème siècle la Bretagne est perçue comme une colonie, « La Bretagne est une colonie comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe » dira Michelet en 1831, tandis qu’Auguste Romieu, le sous-préfet de Quimperlé dira à la même époque : « La Basse-Bretagne, je ne cesserai de le dire, est une contrée à part qui n’est plus la France. Exceptez-en les villes, le reste devrait être soumis à une sorte de régime colonial. Je n’avance rien d’exagéré ».
Ce même Romieu préconisait d’ailleurs des méthodes originales, « Créons, pour l’amélioration de la race bretonne, quelques-unes de ces primes que nous réservons aux chevaux et faisons que le clergé nous seconde en n’accordant la première communion qu’aux seuls enfants parlant le français.» Edifiant...
Le numéro de la revue Hommes et Migrations, n°1260, Mars-avril 2006. Bretagne : Terre d’immigration, et plus précisément l'article Bécassine - Banania, destins croisés de Ronan Dantec est également instructif pour mieux comprendre cette problématique.
Nous pouvons y lire :
"Le Breton, c’est le nègre de la France. », écrivait en 1903 le poète polémiste Laurent Tailhade dans un numéro de la revue satirique L’Assiette au Beurre entièrement consacré au « peuple noir », c’est-à-dire aux Bretons.
"il n'est pas de meilleur chrétien que cette crapule de Bretagne ; il n'en est pas de plus réfractaire à la civilisation. Idolâtre, fesse-mathieu, lâche, sournois, alcoolique et patriote, le cagot armoricain ne mange pas, il se repaît ; il ne boit pas, il se saoule ; ne se lave pas, il se frotte de graisse ; ne raisonne pas, il prie et, porté par la prière, tombe au dernier degré de l'abjection. C'est le Nègre de la France, cher aux noirs ensoutanés qui dépouillent à son bénéfice de véritables miséreux. »
«Le Breton a bénéficié d’un traitement spécifique dans la presse populaire française.
Ce point doit être souligné : l’image de l’Armoricain est particulièrement abondante dans les revues illustrées, notamment du fait de son instrumentalisation dans les débats politiques nationaux. Incarnation d’un paradis perdu, rural et catholique, la Bretagne sert ainsi régulièrement d’exemple dans une presse illustrée du XIXe siècle, généralement conservatrice, inquiète de l’émergence d’un nouveau modèle urbain où la pratique religieuse recule rapidement. À l’inverse, elle sert de repoussoir dans la presse d’extrême gauche, qui brocarde les résistances des milieux catholiques bretons, particulièrement influents, aux grandes lois de séparation de l’Église et de l’État, elle est alors terre d’arriération. Le Breton représente, de plus, une aubaine particulière pour les dessinateurs, dans la mesure où coiffe et chupenn le rendent facilement reconnaissable.
De fait, la présence bretonne est massive dans les artères de la capitale après les premières grandes vagues d’immigration de la fin du XIXe siècle. Ainsi, l’image du Breton, à commencer par Bécassine, est aussi une image d’immigré !
La représentation, elle aussi ancienne, de l’indigène arriéré qui a besoin d’être “civilisé” devient massivement dominante dans une France de la Belle Époque qui se convertit aux vertus du progrès et de la science, en étant convaincue de sa “mission” civilisatrice.
Est-il besoin de revenir ici sur la violence de ces images, le naufrageur breton détroussant les victimes agonisantes; sur ces imageries racistes où figurent de jeunes Bretonnes dont l'animal de compagnie est un goret.
Autre cliché de l’époque : La "bonne" est d'abord bretonne, tant les familles bourgeoises parisiennes prennent l'habitude de se "fournir" en Bretagne où les candidates au départ sont nombreuses, sans parler de l'excellente réputation des nourrices de la région de Saint-Brieuc.
Il me semble enfin surtout utile à rappeler à quel point notre modèle culturel a, pendant un siècle et demi, été fondé sur la négation, voire la lutte contre toute altérité culturelle collective sur le territoire national, qu'il fût métropolitain ou colonial.
Dernière illustration, s'il en faut encore, des mentalités de ce siècle, dans les villes bretonnes. A Nantes, certains Bretons issus des campagnes viennent tenter de trouver du travail en ville. En 1851, le polytechnicien Auguste Chérot présente au maire de la ville son Rapport sur les immigrations bretonnes dans la ville de Nantes et l'assainissement des logements insalubres:
"Monsieur le Maire, dans son rapport du 11 janvier dernier, la commission pour l'assainissement des logements insalubres vous signalait ce fait : l'insalubrité des logements, dont la raison principale était la malpropreté, avait souvent pour cause première des habitudes de malpropreté invétérées chez les personnes.
Nous avons la conviction qu'il est possible, avec une ferme volonté et beaucoup de persévérance, de faire pénétrer les améliorations nécessaires dans les classes malheureuses de notre cité ; mais, nous devons le reconnaître, nos espérances se décourageraient, si les quartiers misérables, dont nous poursuivons l'assainissement, devaient être régulièrement infectés, le mot n'est pas trop fort, par ces invasions de mendiants qui nous viennent des campagnes de la Bretagne.Ces populations, étrangères à notre département, chez lesquelles la malpropreté la plus repoussante est une seconde nature, et dont la dégradation morale est descendue à un niveau effrayant, viennent périodiquement encombrer nos quartiers les plus pauvres et les plus insalubres.
Lorsqu'ils parviennent à occuper des habitations qui ne sont pas, par elles-mêmes, dans des conditions d'insalubrité, leurs habitudes d'une malpropreté hideuse, sur la personne, les vêtements, dans toutes les fonctions usuelles de la vie, ne tardent pas à y créer une insalubrité grave. Ajoutons que la plupart de ces malheureux ne comprennent que le bas-breton, et qu'il est presque impossible aux agents de l'autorité de s'en faire comprendre.
Il est urgent monsieur le Maire, de porter le fer dans une plaie dont nous étions loin de soupçonner la gravité et l'étendue avant qu'elles ne se fussent révélées à nous, dans la visite minutieuse que nous faisons de tous les logements pauvres de la ville de Nantes. »
Terminons en notant que les préjugés ont la dent dure... et tenace, puisque plus récemment, en 1969 paraissait cette annonce dans l’Agriculteur de l’Aisne, « Nous vous demandons de faire connaître, avant le 8 janvier au syndicat betteravier, vos besoins en main d’œuvre. Préciser la catégorie : Bretons, Italiens, Espagnols, Portugais, Marocains,... »
Pour aller plus loin:
L'émigration bretonne / Marcel Le Moal
Bécassine inconnue / Marie-Anne Couderc
La Bretagne et la France: du XVe siècle à nos jours / Philippe Tourault
La Bretagne : une aventure mondiale / sous la direction de Joël Cornette
De la province à la nation : religion et identité politique en Bretagne / Caroline Ford ; traduit de l'anglais par Patrick Galliou
Cette discrimination bretonne dont il est question dans la série reflète effectivement une opinion populaire bien présente au XIXe siècle. Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question, et ont livré des analyses édifiantes sur les représentations racistes de l’époque à l’encontre des provinciaux.
Ce racisme régional et rural était donc monnaie courante en France à cette époque. Bretons, Auvergnats, Corses, Nordistes… en font souvent les frais.
Ainsi, Xavier Vigna dans son ouvrage L'espoir et l'effroi : luttes d'écritures et luttes de classes en France au XXe siècle précise :
« L’équivocité du mot « race » favorise son usage. Tantôt il semble désigner un groupe professionnel soudé par une culture et des traditions ; tantôt il renvoie à une espèce de tempérament régional ; tantôt enfin, il est synonyme de groupe ethnique et caractérise les Français mais aussi les étrangers et plus encore les coloniaux. Cette mobilisation des tempéraments régionaux pour fixer une série de prédicats sur le monde ouvrier est particulièrement fréquente.
Plus loin :
« Ce recours au tempérament régional et/ou à la race se retrouve chez les observateurs sociaux, et d’abord chez Jacques Valdour. Pendant trente ans, il n’a de cesse de croiser observations physiques et analyses psychologiques, dans lesquelles le tempérament régional ou la race servent d’outils pour cerner une « mentalité » supposée. Dès son premier opus publié en 1909, à propos des ouvriers d’une usine de tissage, il indique que «
Pour ce faire, nous citerons principalement deux articles qui éclairent ce phénomène.
« La Bretagne connaît au XIXe siècle un effondrement économique quasi généralisé. Son économie maritime est, en effet, totalement désorganisée par les guerres menées contre l’Angleterre de 1793 à 1815 et son industrie se trouve en situation critique. Reste l’agriculture, qui s’est nettement développée mais dont les progrès « apparaissent très relatifs si on les compare avec ceux d’autres régions au même moment . Fragilisation de l’économie et pression démographique combinées entraînent la montée de l’indigence et de la mendicité . on comprend que l’appauvrissement de la péninsule ait pu pousser une partie de la population bretonne à émigrer.
En 1911, ce sont environ 450 000 Bretons qui, pour la plupart sans qualification professionnelle, vivent hors de Bretagne, dont près de la moitié en région parisienne. Les témoignages abondent sur les pénibles conditions de travail des Bretons à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : « C’est au Breton que l’on donne les travaux dont personne ne veut[…]. C’est vraiment le paria de Paris. » La plupart des Bretons n’étant, en effet, pas qualifiés, ils sont employés aux travaux les plus répugnants ou les plus durs.
Ces Bretons émigrés, pourtant citoyens français, sont en outre parfois perçus comme des étrangers.
Au XIXème siècle la Bretagne est perçue comme une colonie, « La Bretagne est une colonie comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe » dira Michelet en 1831, tandis qu’Auguste Romieu, le sous-préfet de Quimperlé dira à la même époque : « La Basse-Bretagne, je ne cesserai de le dire, est une contrée à part qui n’est plus la France. Exceptez-en les villes, le reste devrait être soumis à une sorte de régime colonial. Je n’avance rien d’exagéré ».
Ce même Romieu préconisait d’ailleurs des méthodes originales, « Créons, pour l’amélioration de la race bretonne, quelques-unes de ces primes que nous réservons aux chevaux et faisons que le clergé nous seconde en n’accordant la première communion qu’aux seuls enfants parlant le français.» Edifiant...
Nous pouvons y lire :
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Ce point doit être souligné : l’image de l’Armoricain est particulièrement abondante dans les revues illustrées, notamment du fait de son instrumentalisation dans les débats politiques nationaux. Incarnation d’un paradis perdu, rural et catholique, la Bretagne sert ainsi régulièrement d’exemple dans une presse illustrée du XIXe siècle, généralement conservatrice, inquiète de l’émergence d’un nouveau modèle urbain où la pratique religieuse recule rapidement. À l’inverse, elle sert de repoussoir dans la presse d’extrême gauche, qui brocarde les résistances des milieux catholiques bretons, particulièrement influents, aux grandes lois de séparation de l’Église et de l’État, elle est alors terre d’arriération. Le Breton représente, de plus, une aubaine particulière pour les dessinateurs, dans la mesure où coiffe et chupenn le rendent facilement reconnaissable.
De fait, la présence bretonne est massive dans les artères de la capitale après les premières grandes vagues d’immigration de la fin du XIXe siècle. Ainsi, l’image du Breton, à commencer par Bécassine, est aussi une image d’immigré !
La représentation, elle aussi ancienne, de l’indigène arriéré qui a besoin d’être “civilisé” devient massivement dominante dans une France de la Belle Époque qui se convertit aux vertus du progrès et de la science, en étant convaincue de sa “mission” civilisatrice.
Est-il besoin de revenir ici sur la violence de ces images, le naufrageur breton détroussant les victimes agonisantes; sur ces imageries racistes où figurent de jeunes Bretonnes dont l'animal de compagnie est un goret.
Autre cliché de l’époque : La "bonne" est d'abord bretonne, tant les familles bourgeoises parisiennes prennent l'habitude de se "fournir" en Bretagne où les candidates au départ sont nombreuses, sans parler de l'excellente réputation des nourrices de la région de Saint-Brieuc.
Il me semble enfin surtout utile à rappeler à quel point notre modèle culturel a, pendant un siècle et demi, été fondé sur la négation, voire la lutte contre toute altérité culturelle collective sur le territoire national, qu'il fût métropolitain ou colonial.
Dernière illustration, s'il en faut encore, des mentalités de ce siècle, dans les villes bretonnes. A Nantes, certains Bretons issus des campagnes viennent tenter de trouver du travail en ville. En 1851, le polytechnicien Auguste Chérot présente au maire de la ville son Rapport sur les immigrations bretonnes dans la ville de Nantes et l'assainissement des logements insalubres:
"Monsieur le Maire, dans son rapport du 11 janvier dernier, la commission pour l'assainissement des logements insalubres vous signalait ce fait : l'insalubrité des logements, dont la raison principale était la malpropreté, avait souvent pour cause première des habitudes de malpropreté invétérées chez les personnes.
Nous avons la conviction qu'il est possible, avec une ferme volonté et beaucoup de persévérance, de faire pénétrer les améliorations nécessaires dans les classes malheureuses de notre cité ; mais, nous devons le reconnaître, nos espérances se décourageraient, si les quartiers misérables, dont nous poursuivons l'assainissement, devaient être régulièrement infectés, le mot n'est pas trop fort, par ces invasions de mendiants qui nous viennent des campagnes de la Bretagne.
Lorsqu'ils parviennent à occuper des habitations qui ne sont pas, par elles-mêmes, dans des conditions d'insalubrité, leurs habitudes d'une malpropreté hideuse, sur la personne, les vêtements, dans toutes les fonctions usuelles de la vie, ne tardent pas à y créer une insalubrité grave. Ajoutons que la plupart de ces malheureux ne comprennent que le bas-breton, et qu'il est presque impossible aux agents de l'autorité de s'en faire comprendre.
Il est urgent monsieur le Maire, de porter le fer dans une plaie dont nous étions loin de soupçonner la gravité et l'étendue avant qu'elles ne se fussent révélées à nous, dans la visite minutieuse que nous faisons de tous les logements pauvres de la ville de Nantes. »
Terminons en notant que les préjugés ont la dent dure... et tenace, puisque plus récemment, en 1969 paraissait cette annonce dans l’Agriculteur de l’Aisne, « Nous vous demandons de faire connaître, avant le 8 janvier au syndicat betteravier, vos besoins en main d’œuvre. Préciser la catégorie : Bretons, Italiens, Espagnols, Portugais, Marocains,... »
Pour aller plus loin:
L'émigration bretonne / Marcel Le Moal
Bécassine inconnue / Marie-Anne Couderc
La Bretagne et la France: du XVe siècle à nos jours / Philippe Tourault
La Bretagne : une aventure mondiale / sous la direction de Joël Cornette
De la province à la nation : religion et identité politique en Bretagne / Caroline Ford ; traduit de l'anglais par Patrick Galliou
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