chewing-gum*

Réponse du département Sciences et Techniques

L'habitude de mâchouiller ne date pas d’hier, même si elle est en nette augmentation depuis une dizaine d’années, tout comme le nombre de marques et de parfums proposés. On sait que les hommes du paléolithique mastiquaient déjà des résines d’arbres. Les archéologues ont retrouvé plusieurs formes de chewing-gums avec de très nettes traces de dents. On sait qu’il y a six mille ans, en Europe, nos ancêtres mastiquaient de la résine de bouleau et de lentisque, alors qu’en Amérique, ils utilisaient de la résine d’épicéa.

Les trois mystères et secrets de la boule gomme
Dans la confection d’un chewing-gum, il y a 3 secrets fondamentaux très jalousement gardés par les alchimistes fabricants : la composition de la gomme base, celle des arômes, et le procédé d’enrobage des dragées.

La matière première, pour la recette, c’est donc la gomme base : un mélange de résine naturelle, de caoutchouc synthétique, de cire, de graisse et d’émulsifiants. La pâte de gomme est chauffée et malaxée. C’est là que les additifs entrent en scène : colorants, édulcorants, arômes et autres substances technologiques.

Chez Dandy, on fabrique 25 sortes de gommes différentes, plus ou moins souples, selon leur usage, très élastiques pour les bubble-gums, sinon impossible de faire de belles bulles. Pour le chewing-gum dentaire, en revanche, on essaye d’obtenir une gomme qui soit bien plastique et un peu adhésive pour accrocher les résidus d’aliments collés aux dents. De plus, la gomme doit rester élastique dans la bouche sur la durée et ne pas se dissoudre dans la salive.

Dans la chaîne de fabrication, la masse de chewing-gum commence un long périple qui passe par des chambres frigorifiques pour abaisser sa température. Une fois étalée et aplatie comme une pâte à gâteau, l’épaisseur est calculée et ajustée électroniquement. Une caméra surveille la moindre variation dans le découpage des tablettes ou des dragées. Dix mille pièces sont débitées chaque heure, ce qui représente 3 tonnes de chewing-gums. L'usine danoise fabrique également les chewing-gums d’autres marques, comme Hollywood chewing-gums pour la France, qui, en échange, prend en charge la distribution de Stimorol et V6 dans les points de ventes français.

La dernière phase délicate de la production, c’est celle de l’enrobage, qui imite le glaçage du sucre avec des édulcorants artificiels grâce à la technologie actuelle qui permet de dragéifier aussi bien que le sucre. Des édulcorants, de l’eau et des arômes sont pulvérisés à intervalles réguliers entre les phases de séchage à l’air chaud. Il faut, en gros, 50 passages pour qu’une couche suffisamment épaisse se forme. En plus des arômes contenus dans la gomme, il y a donc ceux de l’enrobage. Le premier goût que l’on aura dans la bouche est très important, un peu comme la première bouffée d’une cigarette. La première impression est capitale pour espérer fidéliser le client à une marque !

source : www.univ-lille1.fr

Pourquoi le chewing gum se durcit-il dans la bouche au contact d'une boisson ?.
Peut être, est ce la différence de température entre la bouche où règne une chaleur humide de 37° et la température de la boisson qui est à température ambiante (environ 20 °) ? Au contact de la boisson qui est beaucoup plus froide le chewing gum se durcit. Il faudrait essayer de boire une boisson chaude en machant du chewing gum pour en constater les effets sur le chewing gum. Durcit-il ou reste-il moelleux en bouche ? Nous laissons le plaisir d'essayer.

Peut-être est-ce l'effet de l'eau supplémentaire contenue dans la boisson qui modifie l'élasticité du chewing gum ?