Question d'origine :
Ce conte d'Edgar Allan Poe a été traduit en 1834 chez Gallimard en même temps que 7 autres contes dans un recueil intitulé "Le Sphinx". Le volume indique uniquement que trois traducteurs ont participé à ce travail : Matila C. Ghyka (pour la majorité des textes), Maurice Sachs (pour l'un d'eux) et Marie Bonaparte pour "À bout de souffle" (pp. 59-88).
Ayant rencontré d'énormes difficultés pour trouver ce dernier renseignement, et ne l'ayant isolé que dans un document ("Marie Bonaparte", livre de Jean-Pierre Bourgeron, 1977, PUF, p.79), je voudrais savoir si vous pourriez confirmer cette information par une autre source.
J'achève une traduction intégrale et totalement nouvelle des contes de Poe pour les Éditions Gallmeister avec ma co-traductrice, Johanne Le Ray, et nous y faisons figurer la bibliographie la plus complète à ce jour des traductions de ces contes (à l'exception des références éditoriales, magazine, journaux ou livres, par manque de place).
Merci de votre contribution
Pierre Bondil
Je n'ai pas de compte au guichet du savoir, mais j'ai déjà requis vos services par le passé et ai eu le bonheur d'obtenir le renseignement recherché (une erreur de citation dans un roman, attribuée à Barbra Streisand alors qu'elle était de… Goethe !). J'en profite pour vous en remercier à nouveau.
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 24/01/2020 à 13h28
Bonjour,
Nous avons retrouvé des informations liées à l’ouvrage sur lequel porte vos recherches sur la notice bibliographique de la Bibliothèque Nationale de France définissant ce document (notice bibliographique n°FRBNF31126383).
D’après le catalogue de la BNF, le recueil d’Edgar Allan Poe intitulé « Le Sphinx et autres contes bizarres » est paru aux éditions Gallimard en 1934 et réunit onze contes :
« Le Sphinx » ; « La boîte oblongue » ; « La semaine des trois dimanches » ; « A bout de souffle » ; « Le rendez-vous » ; « L’homme dont il ne restait rien » ; « Enterré vivant » ; « Les lunettes » ; « Mystification » ; « La découverte de Von Kempelen » ; « Ecce homo ».
Le conte d’Edgar Allan Poe « A bout de souffle », est donc bien paru au sein du recueil « Le Sphinx et autres contes bizarres » aux éditions Gallimard en 1934. Il est précisé sur la notice que ce recueil de contes a été traduit de l’anglais par Marie Bonaparte, Matila Costiescu Ghyka et Maurice Sachs. L’ouvrage contient une préface écrite par Paul Morand.
Marie Bonaparte a donc bien participé à la traduction de ce recueil. Nous n’avons cependant pas d’information plus détaillée quant à l’origine de la traduction spécifique du conte "A bout de souffle" au sein du recueil parmi les deux traductrices et le traducteur concernés. En effet, la répartition détaillée de la traduction des différents contes entre les trois personnes concernées n’est pas précisée.
Les notices d’autorité du traducteur et des deux traductrices sont consultables sur le site de la BNF. Vous pouvez ainsi consulter celle de Marie Bonaparte (1882-1962) (notice d’autorité n°FRBNF118927101).
Au sein de la BNF, ce document est disponible en trois exemplaires (document numérique, au magasin du Rez-de-jardin à Tolbiac ainsi qu’au magasin de l’Arsenal).
Bonne journée.
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