Question d'origine :
Bonjour, j ai 2 bustes de Leopold Renard authentiques signés de 1939.J'aimerais savoir si vous étiez intéressé.Je les ai eu de mon oncle qui est décédé en 2003 qui habitait Caluire et qui donnait des cours à la Martinière.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 16/09/2020 à 08h10
Bonjour,
Nous vous remercions de votre proposition, mais la Bibliothèque municipale de Lyon, sauf cas exceptionnel, n'achète pas de sculpture.
Votre offre aura sans doute plus de chances d'intéresser l'équipe du Musée des Beaux-arts de Lyon ou le Musée d'histoire de la ville de Lyon (musée Gadagne).
Toutefois, au cas où les bustes de Léopold Renard feraient écho à une de nos collections patrimoniales, et de ce fait présenteraient un intérêt exceptionnel pour la bibliothèque, nous avons transmis votre question à nos collègues du service des acquisitions. Nous vous transmettrons leur réponse éventuelle.
En attendant, n'hésitez pas à découvrir en ligne nos collections patrimoniales.
Et pour nos lecteurs et lectrices qui ne connaîtraient pasLéopold Renard (1868-1945), voici ce qu'écrivaient ici même nos collègues de la documentation régionale dans une précédente réponse :
Vous trouverez une notice détaillée concernant Léopold Renard dans le document Le Symbolisme et Rhône-Alpes : de Puvis de Chavannes à Fantin-Latour, 1880-1920.
En voici quelques extraits :
Fils du sculpteur Charles Renard (1833-1916), le jeune Léopold [né le 3 mars 1868 à Paris] s’installe à Lyon lorsque son père est appelé pour collaborer au décor de la façade du théâtre des Célestins. Il se forme à la pratique de la sculpture sur les chantiers paternels, puis dans l’atelier de Louis Auguste Roubaud, recevant également les conseils du peintre Louis Guy. Il débute sa carrière en tant que praticien auprès de Joseph Fabisch, Charles Dufraine et Etienne Pagny. Il est ainsi amené à participer à plusieurs grands chantiers lyonnais : monuments publics ou décoration de bâtiments, en particulier le fronton de la basilique Notre Dame de Fourvière, le Grand théâtre ou l’Hôtel de Ville. Longtemps considéré comme simple exécutant, il obtient peu de commandes en son nom propre. Le portrait, tout comme la sculpture religieuse et funéraire, lui assurent une source de revenus et une première réputation. Dès 1888, il expose régulièrement des œuvres au Salon de la Société lyonnaise des Beaux-Arts où il obtient une médaille d’or en 1907 pour un buste de Jean Carriès, à la demande de la Ville pour la série des « Lyonnais dignes de mémoire » (Musée des Beaux-Arts). A partir des années 1910, son travail commence à connaître le succès…
Quelques-unes de ses œuvres :
- Les Disparus (haut-relief, 1909, localisation actuelle inconnue)
- Tristesse (buste, marbre, 1910, localisation actuelle inconnue)
- Les Voix de la conscience (maquette, plâtre, 1912, localisation actuelle inconnue)
- Les Fleurs du mal (bas-relief, marbre, 1928, localisation actuelle inconnue)
- Recueillement (buste, plâtre patiné, vers 1920, collection particulière)
Il reçoit plusieurs commandes publiques : un Sphinx pour le vélodrome du parc de la Tête d’Or, Le Rhône vers le soleil, bas relief placé sur le pont de Tournon et une participation au décor de l’atrium de la Bourse du travail (1934) puis aux bas-reliefs de la façade de la Grande Poste de Lyon (1938).
Il décède le 1er novembre 1945 à Lyon.
Le Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs d' Emmanuel Bénézit précise que Léopold Renard fut président de la Société lyonnaise des Beaux-Arts.
Vous pouvez élargir vos recherches en contactant cette société, ainsi que le Musée des Beaux-Arts de Lyon et le Musée Paul Dini à Villefranche sur Saône.
Autre source consultée :
- Le salon de Lyon : le prodigieux parcours de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts depuis son origine : Salon international de printemps.
Nous vous souhaitons bonne chance pour vos démarches ainsi qu'une belle journée.
Nous vous remercions de votre proposition, mais la Bibliothèque municipale de Lyon, sauf cas exceptionnel, n'achète pas de sculpture.
Votre offre aura sans doute plus de chances d'intéresser l'équipe du Musée des Beaux-arts de Lyon ou le Musée d'histoire de la ville de Lyon (musée Gadagne).
Toutefois, au cas où les bustes de Léopold Renard feraient écho à une de nos collections patrimoniales, et de ce fait présenteraient un intérêt exceptionnel pour la bibliothèque, nous avons transmis votre question à nos collègues du service des acquisitions. Nous vous transmettrons leur réponse éventuelle.
En attendant, n'hésitez pas à découvrir en ligne nos collections patrimoniales.
Et pour nos lecteurs et lectrices qui ne connaîtraient pas
Vous trouverez une notice détaillée concernant Léopold Renard dans le document Le Symbolisme et Rhône-Alpes : de Puvis de Chavannes à Fantin-Latour, 1880-1920.
En voici quelques extraits :
Fils du sculpteur Charles Renard (1833-1916), le jeune Léopold [né le 3 mars 1868 à Paris] s’installe à Lyon lorsque son père est appelé pour collaborer au décor de la façade du théâtre des Célestins. Il se forme à la pratique de la sculpture sur les chantiers paternels, puis dans l’atelier de Louis Auguste Roubaud, recevant également les conseils du peintre Louis Guy. Il débute sa carrière en tant que praticien auprès de Joseph Fabisch, Charles Dufraine et Etienne Pagny. Il est ainsi amené à participer à plusieurs grands chantiers lyonnais : monuments publics ou décoration de bâtiments, en particulier le fronton de la basilique Notre Dame de Fourvière, le Grand théâtre ou l’Hôtel de Ville. Longtemps considéré comme simple exécutant, il obtient peu de commandes en son nom propre. Le portrait, tout comme la sculpture religieuse et funéraire, lui assurent une source de revenus et une première réputation. Dès 1888, il expose régulièrement des œuvres au Salon de la Société lyonnaise des Beaux-Arts où il obtient une médaille d’or en 1907 pour un buste de Jean Carriès, à la demande de la Ville pour la série des « Lyonnais dignes de mémoire » (Musée des Beaux-Arts). A partir des années 1910, son travail commence à connaître le succès…
Quelques-unes de ses œuvres :
- Les Disparus (haut-relief, 1909, localisation actuelle inconnue)
- Tristesse (buste, marbre, 1910, localisation actuelle inconnue)
- Les Voix de la conscience (maquette, plâtre, 1912, localisation actuelle inconnue)
- Les Fleurs du mal (bas-relief, marbre, 1928, localisation actuelle inconnue)
- Recueillement (buste, plâtre patiné, vers 1920, collection particulière)
Il reçoit plusieurs commandes publiques : un Sphinx pour le vélodrome du parc de la Tête d’Or, Le Rhône vers le soleil, bas relief placé sur le pont de Tournon et une participation au décor de l’atrium de la Bourse du travail (1934) puis aux bas-reliefs de la façade de la Grande Poste de Lyon (1938).
Il décède le 1er novembre 1945 à Lyon.
Le Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs d' Emmanuel Bénézit précise que Léopold Renard fut président de la Société lyonnaise des Beaux-Arts.
Vous pouvez élargir vos recherches en contactant cette société, ainsi que le Musée des Beaux-Arts de Lyon et le Musée Paul Dini à Villefranche sur Saône.
Autre source consultée :
- Le salon de Lyon : le prodigieux parcours de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts depuis son origine : Salon international de printemps.
Nous vous souhaitons bonne chance pour vos démarches ainsi qu'une belle journée.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 22/09/2020 à 07h47
Bonjour,
Nos collègues du service des acquisitions et de la Documentation régionale nous confirment que les sculptures ne font pas partie de nos domaines d'acquisition.
Nous vous invitons d'autant plus à contacter le Musée des beaux-arts et le Musée Gadagne.
Bonne journée.
Nos collègues du service des acquisitions et de la Documentation régionale nous confirment que les sculptures ne font pas partie de nos domaines d'acquisition.
Nous vous invitons d'autant plus à contacter le Musée des beaux-arts et le Musée Gadagne.
Bonne journée.
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