rené diaz dessinateur judiciaire
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 10/09/2014 à 14h08
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Question d'origine :
bonjour!
je cherche des renseignements sur rené Diaz "croqueur" judiciaire de la région lyonnaise et sur Henri Chemin ,Berjallien,pilote automobile et dessinateur ,peintre (?).
Merci d'avance de votre réponse
D.Béroujon
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 12/09/2014 à 09h01
Concernant
« Pendant vingt-cinq ans* René Diaz a traduit l’activité judiciaire de la Bourgogne à la Haute-Loire, de l’Allier à la Drôme et souvent dans le cadre national en tant que reporter dessinateur. (…) Né à Saint-Etienne René Diaz partit en Espagne à l’âge de sept ans. Il devait poursuivre des études artistiques sous la direction pédagogique du professeur Juan Cuadrado Ruiz, créateur du Musée d’Alméria et travailla avec le peintre et sculpteur renommé Jésus de Perceval. Cette participation à la vie locale d’Alméria se concrétisa par l’attribution du premier prix de dessin et de peinture de la province d’Alméria.
En 1946, à Barcelone, René Diaz s’initia à la pratique de la céramique chez Manuel Pastor et fut le correspondant pour l’illustration du journal « Diario de Barcelona » et de diverses affiches et livres, notamment d’Emily Vendreil « El miracle de Sant Ponc ». En même temps il continua de se perfectionner à l’Ecole des arts et métiers artistiques de Barcelone.
De retour en France, après avoir été mobilisé à Innsbruck, il fut engagé en qualité de reporter dessinateur en 1957. En tant qu’artiste il est portraitiste et peintre animalier, genres dans lesquels il excelle. Il a aussi collaboré à diverses publications et a assuré longuement des cours de dessin à la société artistique « Arts et couleurs ». »
* l'ouvrage date de 1982, René Diaz a continué sa carrière de dessinateur judiciaire par la suite
René Diaz a notamment croqué le procès Barbie, comme en témoigne l’ouvrage publié par le Centre d'histoire de la Résistance et de la déportation en 2005 à l’occasion d’une exposition : Dessins pour l'histoire : le procès Barbie par René Diaz. Vous y trouverez également une biographie du dessinateur.
L’ouvrage
« Si la Ford Mustang est, bien évidemment, le thème central de cet ouvrage, un personnage que l'on retrouve de manière transversale tout au long de la lecture tient un rôle primordial. Ce n'est pas Johnny Hallyday mais le type à sa gauche sur la photo de couverture : Henri Chemin. Sans lui, la Mustang n'aurait certainement pas rencontré un tel succès en France. Le premier chapitre qui lui est consacré constitue presque une biographie de sa période Ford et représente environ 50% de la pagination. Entré en 1956 comme démonstrateur-vendeur chez Ford France, il devient en 1961 attaché de presse puis, l'année suivante, est propulsé directeur du département relations publiques et Compétitions. Henri Chemin utilise des méthodes de communication novatrices d'une redoutable efficacité pour asseoir la notoriété de la marque : création de l'écurie Ford France en 1963 avec Maurice Trintignant, Jo Schlesser, Guy Ligier, Jen-Paul Behra et Henri Greder et monte, un an après, une équipe cycliste, sport ô combien populaire, avec Jacques Anquetil et Jean Stablinski. Henri Chemin sait également créer le buzz, un terme qui n'existait pas alors, en engageant au rallye de Monte Carlo le français quintuple vainqueur du Tour de France et Raphaël Geminiani (1965), l'idole des jeunes, Johnny Hallyday (1967) ou Alain de Gaulle, le neveu du Général (1968). Malin, il préfigure la technique du placement-produit dans des films dont la palme d'or au festival de Cannes en 1966 "Un homme et une femme", de Claude Lelouch ou "Le Gendarme de Saint-Tropez". Fourmillant d'idées, il va même jusqu'à créer une ligne de vêtements reprenant les trois bandes des bas de caisse des Mustang GT. Résultat : 600 unités vendues dans l'Hexagone en 1965 et 800 en 1966. Henri Chemin quitte Ford France en 1969 pour rejoindre Simca-Chrysler France. »
Pour en savoir plus sur cette personne, vous pourriez vous procurer cet ouvrage, ainsi que l’article du même auteur sur Henri Chemin paru dans la revue
« Doué pour le dessin, pianiste talentueux, Henri Chemin aurait voulu faire les beaux arts. Finalement, ses études mèneront jusque l'école supérieure de commerce de Lyon. C'est en octobre 1956 à l'âge de 23 ans, qu'il fait son entrée chez Ford-France grâce à une petite annonce dénichée dans Le Figaro »…
La bibliothèque municipale de Lyon ne possède aucun de ces deux documents. Concernant l'article, vous pouvez prendre contact avec EM Lyon pour en connaître les conditions de consultation et de reproduction.
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