Question d'origine :
je suis à la recherche de mines près de Reventin Vaugris dans l'isère (époque 1850 1870) afin de retrouver un dossier de mineur ou tout au moins des informations .
Un internaute me signale qu'il y avait des mines du nom de "ST CHRIST"
Où pourrais-je trouver ce genre d'informations ?
MERCI DE VOTRE AIDE
Liliane FALLET CARRIERE
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 20/12/2014 à 11h08
Bonjour,
L’ouvrage Histoire des communes de l’Isère : arrondissement de Vienne consacre quelques pages à la commune de Reventin-Vaugris. Nous y trouvons ces indications :
Reventin connut une belle activité industrielle à la fin du XIXe et au début du XXe siècle au hameau de Saint-Christ, grâce à la présence en sous-sol de minerais utiles : un filon de quartz contenant surtout de la blende, mais aussi de la galène, traverse la vallée un peu au sud de l’hôtel-restaurant de saint-Christ et affleure dans la colline de la Poype. C’est à partir des années 1850 que l’exploitation commença. Elle connut une activité intermittente, car le premier exploitant, la Société Létrange, qui avait installé une petite usine de traitement à Saint-Christ, dut vite fermer ses portes, vaincue par la concurrence. Au début du XXe siècle, l’exploitation était active à nouveau et aux mains de la Société des Mines de Bormettes installée surtout dans le Var : en 1905 la mine de la Poipe occupait 93 ouvriers au fond et 31 au jour, et cette année-là 13 000 tonnes de minerai brut (blende et galène) furent extraites, qu’on chargeait dans des chalands sur Le Rhône pour les acheminer par eau à Anvers en Belgique où se situaient les usines de traitement. Mais la vive concurrence internationale finit par avoir raison de l’affaire : en 1907, la Société cessait l’exploitation et licenciait les ouvriers. En rapport avec l’exploitation de la galène (l’alquifoux comme on disait alors) une vitriolerie s’était installée aussi à Saint-Christ, en même temps que l’usine de traitement du zinc de la Société Létrange. En 1869 elle était notée comme très active, produisant 5 tonnes d’acide sulfurique par jour. Comme Létrange, elle disparut vite, pour des raisons de concurrence.
Vous pouvez contacter les Archives départementales de l’Isère qui conservent des fonds d’archives d’entreprises ainsi que le Bureau de Recherches Géologiques Minières.
Autres documents consultés :
- Histoires d'industries en Dauphiné de l’Association pour le patrimoine et l'histoire de l'industrie en Dauphiné
- Être ouvrier en Isère : XVIIIe-XXIe siècle : exposition, Musée dauphinois, Grenoble, octobre 2008.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 20/12/2014 à 12h18
Je voulais simplement remercier la personne qui m'a répondu.
C'est un espoir pour moi de pouvoir avancer dans mes recherches
merci encore
Liliane FALLET CARRIERE
C'est un espoir pour moi de pouvoir avancer dans mes recherches
merci encore
Liliane FALLET CARRIERE
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 20/12/2014 à 12h55
Nous en sommes ravis !
Bonnes recherches
Bonnes recherches
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