Question d'origine :
Bonjour, je possède plusieurs ouvrages fin dix-neuvième (Paul d'Ivoi et Jules Verne. Stockés dans de mauvaises condition, ils ont perdu leur verni sur leur couverture de percaline, ce qui leur donne un aspect terne. On m'a dit qu' un vernis pourrait leur rendre leur aspect brillant. Qu'en est-il exactement? Merci pour votre réponse.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Nous n’avons trouvé aucune mention, ni dans nos ouvrages sur les techniques de reliure, ni sur le site de la BnF, ni en ligne, de finition vernie pour une couverture toilée. Mais nous vous engageons à prendre conseil d’un artisan relieur qui saura mieux que nous, au vu de vos ouvrages, vous conseiller pour leur rendre un meilleur aspect, voire pour protéger désormais leurs reliures.
Il est possible que vos ouvrages soient reliés « à la bradel » en toile, procédé mis à la mode au XVIIIe siècle et réalisé au XIXe de manière industrielle. La percaline est une « toile de coton ou de lin apprêtée » et doublée de papier sur l’envers pour permettre l’encollage. Il est permis de penser que si la toile a perdu son apprêt et qu’elle est salie, poser un produit par-dessus n'améliorerait pas son état.
Au demeurant, mais un relieur d’art vous le confirmera, nous n’avons pas trouvé de produits de type vernis dans les fourniture de reliure. Certains blogs d’amateurs montrent que la percaline se nettoie, mais vous verrez qu’il s’agit d’archive et pas de bibliophilie : les discussions avec des professionnels sur des forums déconseillent l’usage de savons et préconisent la gomme chaussette.
Ce site montre qu’on peut, avec beaucoup d’habileté, les restaurer et combler les manques. Mais la question récurrente sur ces sites de redonner leur éclat aux couvertures en percaline ne semble pas trouver de réponse, sauf celle-ci:
« La percaline est du coton (percale) qui se recolore très bien si l’on a un peu l’habitude. J’utilise quant à moi, des colorants Kniazeff pour peinture sur soie. Ensuite, il faut de l’expérience pour ne pas colorer les ors… Sans l’habitude, et pour des ouvrages de valeur, il vaut mieux contacter un professionnel. »
Ce Guide pratique : Entretien. XVIIe XVIIIe et XIXe siècle ou comment conserver, entretenir et embellir vos livres anciens ?, accessible en ligne, donne peu d’éléments pour les reliure en toile, hormis pour le dépoussiérage.
Voir aussi :
Bnf. Fiches pratiques : restauration.
La reliure : les techniques et les procédés
Jules Verne, Hetzel et les cartonnages illustrés
Bonne journée.
Nous n’avons trouvé aucune mention, ni dans nos ouvrages sur les techniques de reliure, ni sur le site de la BnF, ni en ligne, de finition vernie pour une couverture toilée. Mais nous vous engageons à prendre conseil d’un artisan relieur qui saura mieux que nous, au vu de vos ouvrages, vous conseiller pour leur rendre un meilleur aspect, voire pour protéger désormais leurs reliures.
Il est possible que vos ouvrages soient reliés « à la bradel » en toile, procédé mis à la mode au XVIIIe siècle et réalisé au XIXe de manière industrielle. La percaline est une « toile de coton ou de lin apprêtée » et doublée de papier sur l’envers pour permettre l’encollage. Il est permis de penser que si la toile a perdu son apprêt et qu’elle est salie, poser un produit par-dessus n'améliorerait pas son état.
Au demeurant, mais un relieur d’art vous le confirmera, nous n’avons pas trouvé de produits de type vernis dans les fourniture de reliure. Certains blogs d’amateurs montrent que la percaline se nettoie, mais vous verrez qu’il s’agit d’archive et pas de bibliophilie : les discussions avec des professionnels sur des forums déconseillent l’usage de savons et préconisent la gomme chaussette.
Ce site montre qu’on peut, avec beaucoup d’habileté, les restaurer et combler les manques. Mais la question récurrente sur ces sites de redonner leur éclat aux couvertures en percaline ne semble pas trouver de réponse, sauf celle-ci:
« La percaline est du coton (percale) qui se recolore très bien si l’on a un peu l’habitude. J’utilise quant à moi, des colorants Kniazeff pour peinture sur soie. Ensuite, il faut de l’expérience pour ne pas colorer les ors… Sans l’habitude, et pour des ouvrages de valeur, il vaut mieux contacter un professionnel. »
Ce Guide pratique : Entretien. XVIIe XVIIIe et XIXe siècle ou comment conserver, entretenir et embellir vos livres anciens ?, accessible en ligne, donne peu d’éléments pour les reliure en toile, hormis pour le dépoussiérage.
Bnf. Fiches pratiques : restauration.
La reliure : les techniques et les procédés
Jules Verne, Hetzel et les cartonnages illustrés
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter